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diverse female psychotherapist and male patient shaking hands in studio

Bienvenue sur cette page consacrée à l’audition en neuroscience. Tu veux savoir comment protéger ton audition, comment la soigner ou encore comment vivre ta mal-audition avec plus de sérénité? Tu es au bon endroit. Tu es professionnel de santé et tu souhaites optimiser ton accompagnement? Tu es au bon endroit. Je suis Audioprothésiste Hospitalier, professionnel de l’appareillage auditif, passionné de neuroscience et d’une profonde bienveillance. Je me fais le plaisir de te partager mes connaissances, mes expériences et analyse en neurologie auditive.

Que ce soit de façon naturelle et/ou technologique, je t’apporte toutes les actions à mettre en œuvre pour la protection et le soin de ton audition. Mes nombreuses expériences à travers l’Europe et les Caraïbes m’ont démontré l’importance d’une prise en charge holistique, globale de la fonction auditive. Mes patients me poussent en permanence à grandir afin de leur apporter ma différence. Ne pouvant pas être physiquement partout, je crée ce blog pour eux, pour mes collaborateurs et pour tous.

La fonction auditive qui est de capter de transformer et d’utiliser l’information sonore, est intégrée par le « normo-entendant » comme acquise pour la vie. On ne s’imagine jamais en être un jour privé. On n’y prête strictement aucun soin jusqu’à ce qu’elle nous trahisse. Pourtant il s’agit bien là du « capital auditif » qui décline à l’usage et avec le temps. Alors, que faire lorsque nos oreilles sont « cassées »? Peut-on les réparer et retrouver son confort auditif de base? Si elle n’est pas « réparable » quelle sont les moyens d’atténuer ses dysfonctions? Peut-on retrouver une sérénité de vie?

Dans la grande majorité des personnes souffrants de défaillance(s) auditive(s) il existe un « avant » et un « après ».

Je suis Ronald Litampha, fondateur de NeuroAudition, entendre pour changer de vie. Je t’accompagne dans ta nouvelle vie sonore, car de tes petites victoires à créer ton bien-être, une vie épanouissante se trouve au bout du chemin. Nous sommes tous inter-neuroconnectés à travers nos échanges verbaux et/ou non verbaux. Ils est donc indispensable de s’entendre pour un « mieux vivre ensembles ». Et cela commence par nos oreilles, nos fenêtres sonore sur le monde.

ARTHROSE CERVICALES ET DE MACHOIRE

Arthroses des cervicales

Arthrose des cervicales

L’inflammation est un processus formidable que notre organisme déclenche pour se défendre des agresseurs extérieurs, les antigènes, afin d’assurer l’homéostasie c’est-à-dire l’intégrité des fonctions biologiques du corps. C’est ainsi le rôle que rempli le système immunitaire à travers les anticorps. Mais lorsque cette réponse immunitaire devient chronique, elle se retourne contre l’organisme et crée de nombreux déséquilibres aux conséquences diverses.

Arthrose cervicale illustration of the cervical spine

Les parties du corps concernées par cette réponse immunitaire subissent donc une inflammation qui se caractérise par un œdème qui est le gonflement de la zone, la monté en température et la possible douleur de celle-ci.

Dans le cas de l’arthrose cette œdème intervient suite à l’apparition de lésions articulaires auto-immunes ou fonctionnelles. Cette inflammation n’est douloureuse que dans 50% des cas mais toujours elle apparait de façon épisodique, sous la forme de crises inflammatoires.

Conséquences

  • Cervicalgie
  • Névralgies cervico-brachiales (douleurs au(x) bras, sein(s), omoplate, tête)
  • Myélopathies dues à la compression du canal rachidien

Solutions

Contrairement aux articulations des membres, une opération est rarement envisagée pour le cou. Les moyens de soulager les douleurs sont médicamenteux. Ils font baisser l’inflammation, mais aucun traitement n’existe sur les causes de ces crises. Le changement de l’hygiène alimentaire a néanmoins une incidence positive, combiné aux massages réalisés par les kinésithérapeutes.

Une alimentation au pH plus basique donc moins acide prévient le processus inflammatoire.

Arthrose de la mâchoire

Le mouvement de la mâchoire est une action conjointe de muscles, de tendons et ligaments qui permettent la jonction de deux os, celui de l’os temporal et de la mandibule. C’est une articulation de type « diarthrose » ou bicondylaire car présence de synovie. L’intégrité de cette articulation nous permet la mastication, la déglutition, la phonation. Elle est notamment remarquable lors du bâillement.

L’arthrose de la mâchoire dit troubles de l’ATM ou « troubles de l’articulation temporo-mandibulaire » se caractérisent par des douleurs diffuses dans les zones du cou, des dents, de la mâchoire près des oreilles.

Audition et arthrose cervico-temporo-mandibulaire

Le retentissement des inflammations chroniques des cervicales et/ou temporo-mandibulaires est à ne pas négliger. La sténose que crée chaque poussée inflammatoire conduit à une ischémie chronique du système cochléo-vestibulaire. Les dommages dans ce cas là sont tout autant endo que rétro-cochléaires. Toutes les cellules qui composent la cochlée ainsi que le système nerveux conduisant l’information vers le tronc cérébral peuvent être endommagées de façon indifférenciée. Nous parlons alors de troubles cochléo-vestibulaires (TCV) dues aux affections cervico-temporo-mandibulaires (ACTM).

Caractéristiques

Lors de l’examen ORL, la tympanométrie révèle l’absence d’otite, mais à l’otoscopie une forte inflammation de la partie osseuse du conduit auditif est observée lors de la poussée inflammatoire.

Les caractéristiques physiques sont le manque de fluidité dans le mouvement de la mâchoire (blocage, à-coups, craquements), douleurs musculaire voir cartilagineux (oreille).

Effets sur l’audition et l’équilibre

Les inflammations chroniques du cou souvent associé à ceux des ATM entraine un gonflement des tissus (œdème) qui altère la microcirculation sanguine. L’alimentation en oxygène, en nutriments et autres éléments qui assurent l’homéostasie des organes de la sphère ORL est altéré. L’élimination des déchets du fonctionnement cellulaire provoque l’accumulation de toxines. L’organe cochléo-vestibulaire est d’autant plus en souffrance qu’il se trouve en toute fin de réseau sanguin. La cochlée ne comportant qu’environ 16 000 cellules ciliées, l’ischémie (privation d’oxygène) a un rapide retentissement sur le seuil auditif ainsi que l’intelligibilité. Nous parlons là d’atteintes endo et rétro-cochléaire qui diminuent progressivement et inéluctablement les voies neurosensorielles de l’audition si les mesures adéquates ne sont pas mises en place rapidement pour en diminuer les effets.

L’impacte sur la sphère auditive se manifeste par:

  • otalgie (douleur de l’oreille externe et moyenne).
  • acouphènes transitoire, impulsionnel (rythme cardiaque) ou continus. Ils peuvent aussi apparaitre pour ne plus jamais disparaitre.
  • diminution de l’acuité auditive donnant une sensation d’oreille dans le coton (comme une impossibilité de décompression).
  • instabilités positionnelles à vertiges.
  • l’hyperacousie.
  • perte auditive mixte. Les osselets sont liés par des articulations qui elles aussi sont impactées par ces inflammations. Une altération de la fonction de transfert de la chaîne tympano-ossiculaire crée au même titre que les otites un frein à la transmission de l’énergie sonore.

Solutions

  • Consulter son médecin généraliste pour la médication. S’il le juge nécessaire il vous oriente vers un ORL afin d’écarter toute autre pathologie.
  • Séances régulière de kinésithérapie favorisant le drainage et l’oxygénation de la sphère ORL.
  • Alimentation faible en pH acide et en lactose (nutritionniste).
  • prendre rendez-vous chez un Audioprothésiste afin de vérifier son acuité à travers un bilan auditif gratuit et obtenir les meilleurs conseils afin de maintenir ou de retrouver un confort auditif. (confort auditif n’est pas synonyme d’audition initiale)

ARTHROSE, ARTHRITE, POLYARTHRITE RHUMATOIDE

Qui dit mouvement dit articulation. Notre structure osseuse nous permet la stature érigée mais sans articulation nous serions de magnifiques statuts. Ainsi, les articulations qui nous permettent de nous mouvoir sont constituées de cavités synoviales renfermant la synovie, de capsules articulaires, de ligaments, des tendons des muscles et deux os distincts qui partagent une même articulation.

Les articulations du corps sont classées en trois catégories différentes:

  • fibreuse (tissu fibreux).
  • cartilagineuse.
  • synoviale.

Nous avons coutume d’assimiler les douleurs articulaires à l’âge. Pourtant, nous observons que ces douleurs peuvent concerner certains enfants à travers l’Arthrite Juvénile Idiopathique ou Polyarthrite Rhumatoïde Juvénile. Les jeunes adultes d’environ 20 ans concernés par les douleurs articulatoires souffrent notamment des cervicales, des mandibules, des épaules et du dos. Avec l’âge, la dégénérescence articulaire est augmentée.

Facteurs

L’arthrose primitive est lié à l’âge. C’est une dégénérescence du cartilage qui évolue en arthrite quand la membrane synoviale est affectée. Avec le temps, l’homéostasie musculaire s’altérant, le gainage de certaines articulations se retrouve affaiblie, augmentant une fragilité des tendons, favorisant l’augmentation des frottements et l’usure prématurée du cartilage. L’otospongiose est aussi un facteur aggravant.

L’arthrose secondaire est dit « pathologique ». Non liée à l’âge, elle peut avoir des raisons génétique (maladie auto-immunes), être la conséquence de problème se santé induisant une réponse inflammatoire , une sensibilité alimentaire (lactose,…), une sursollicitassions de sa structure physique (sport intensif, métiers physiques, accidents,…) qui entraine une cicatrisation de l’articulation suite à une blessure ou des lésions à répétition. Cette faiblesse articulaire se retrouve dans certains syndromes où la caractéristique d’hyperlaxité est présente. C’est le cas du syndrome d’Ehlers-Danlos.

Symptômes

Les lésions du cartilage sont réversible jusqu’à la disparition de l’hormone de croissance. Tant que la membrane synoviale est intacte et que les déchets des lésions sont correctement éliminés, le cartilage qui se renouvelle tous les 3 mois sera remplacé. L’arthrite qui est la manifestation douloureuse de l’arthrose n’apparait qu’à partir du moment où le déficit de renouvellement cartilagineux aboutit à une disparition de celui-ci.

La polyarthrite rhumatoïde est une affection qui atteint de multiples articulations du corps entrainant fortes douleurs allant jusqu’à leur déformation.

Genèse d’une émotion

Les 2 systèmes au départ des émotions sont le système nerveux central et le cerveau. A la suite d’un évènement factuel le système limbique s’active et génère une réponse vive, immédiate. Le système neurovégétatif crée une émotion primaire.

Le souvenir de ce même évènement sera de l’ordre de l’émotion secondaire. L’émotion généré par ce même souvenir part du cortex frontal. Elle est plus longue dans sa réponse physiologique, et de moindre intensité, ses effets sont plus durables.

Puis, activé par les neurotransmetteurs que libérèrent ces derniers, le système endocrinien entre en jeu par la sécrétion d’hormones spécifiques. C’est hormones vont induire une réponse physique spécifique en fonction du stimulus de départ.

En résumé, une émotion se décompose en 3 temps :

  • cognitive: du système limbique ou du cortex frontal (concentration/perte de connaissance, hypervigilance/absence, créativité/blocage, efficacité accrue, …)
  • hormonale: monté/baisse de la température corporelle, transpiration/sensation de froid, rougeur/pâleur, …
  • motrice: réflexes accrus, course vers/fuite, force décuplée, immobilisme (tétanie) …

HIPPOCAMPE

L’hippocampe est le siège de la mémoire où résident la « mémoire épisodique » et la « mémoire spatiale ». La mémoire épisodique renferme les évènements, les faits. La mémoire spatiale contient les plans, itinérerais et lieux.

Il renferme la mémoire à long terme à travers l’apprentissage le stockage d’un évènement ou d’une information.

L’AMYGDALES

En forme de double amande, les amygdales ont une double fonction. Celui de réguler les émotions et celui d’encrer le souvenir dans la mémoire à travers les émotions justement.

Liens entre :

  • hippocampe et mémoire : L’hippocampe est une structure qui fait partie du lobe temporale. Il fait parti du système limbique ou « cerveau primitif » qui intervient dans l’humeur, la libido, le plaisir, la motivation, la faim et joue un rôle important dans l’apprentissage et la mémoire.
  • hippocampe et stress :
  • hippocampe et amygdale :
  • hippocampe et hypothalamus :
  • hippocampe et Alzheimer : Sa structure se voit détériorée dans la maladie d’Alzheimer. Ainsi la mémoire épisodique, celle des faits (récents puis anciens) qui sont altérés.

A travers l’association des évènements l’hippocampe transforme les souvenirs à court terme en souvenir à long terme. Le cerveau amplifiera spontanément un évènement à forte charge émotionnelle comme le danger, la peur. Le retour de la pensé sur cet évènement l’encrera dans le cerveau en densifiant

NEUROSCIENCES & AUDITION

Entendre n’est pas comprendre

Un collègue opticien me raconte son expérience avec une de ses clientes. Elle est si profondément malvoyante qu’il lui passe commande d’une toute nouvelle machine grossissante, la plus puissante du marché. Vient le moment d’essaie de la loupe électronique avec la cliente afin de valider son efficacité. Miracle, elle parvient à reconnaitre et à lire chaque lettre après tant d’années. Ce qui est moins réjouissant est qu’elle ne parvient pas à lire les mots. Elle peut enfin les voir mais son trouble visuel est si ancien que son cerveau ne parvient plus à donner du sens aux mots. Son cerveau a désappris la lecture. Il y a donc les symboles que sont les 26 lettres de l’alphabet et les groupements de symboles que forment les mots.

Il en va de même pour l’audition. Tout comme la lecture est un long processus d’apprentissage, la compréhension de ce que l’on entend n’est pas inné. Comme l’œil, l’oreille est un récepteur et un transducteur. Il capte puis transforme une énergie en un autre, assimilable et interprétable par le cerveau. Si le cerveau n’est pas ou peu stimulé à l’exercice de reconnaissance des sons et paroles, il perd en qualité d’interprétation.

Puisque tout ce que l’on entend est soumis à l’interprétation du cerveau, quel est donc le processus neuro auditif?

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