Genèse d’une émotion

Les 2 systèmes au départ des émotions sont le système nerveux central et le cerveau. A la suite d’un évènement factuel le système limbique s’active et génère une réponse vive, immédiate. Le système neurovégétatif crée une émotion primaire.

Le souvenir de ce même évènement sera de l’ordre de l’émotion secondaire. L’émotion généré par ce même souvenir part du cortex frontal. Elle est plus longue dans sa réponse physiologique, et de moindre intensité, ses effets sont plus durables.

Puis, activé par les neurotransmetteurs que libérèrent ces derniers, le système endocrinien entre en jeu par la sécrétion d’hormones spécifiques. C’est hormones vont induire une réponse physique spécifique en fonction du stimulus de départ.

En résumé, une émotion se décompose en 3 temps :

  • cognitive: du système limbique ou du cortex frontal (concentration/perte de connaissance, hypervigilance/absence, créativité/blocage, efficacité accrue, …)
  • hormonale: monté/baisse de la température corporelle, transpiration/sensation de froid, rougeur/pâleur, …
  • motrice: réflexes accrus, course vers/fuite, force décuplée, immobilisme (tétanie) …

HIPPOCAMPE

L’hippocampe est le siège de la mémoire où résident la « mémoire épisodique » et la « mémoire spatiale ». La mémoire épisodique renferme les évènements, les faits. La mémoire spatiale contient les plans, itinérerais et lieux.

Il renferme la mémoire à long terme à travers l’apprentissage le stockage d’un évènement ou d’une information.

L’AMYGDALES

En forme de double amande, les amygdales ont une double fonction. Celui de réguler les émotions et celui d’encrer le souvenir dans la mémoire à travers les émotions justement.

Liens entre :

  • hippocampe et mémoire : L’hippocampe est une structure qui fait partie du lobe temporale. Il fait parti du système limbique ou « cerveau primitif » qui intervient dans l’humeur, la libido, le plaisir, la motivation, la faim et joue un rôle important dans l’apprentissage et la mémoire.
  • hippocampe et stress :
  • hippocampe et amygdale :
  • hippocampe et hypothalamus :
  • hippocampe et Alzheimer : Sa structure se voit détériorée dans la maladie d’Alzheimer. Ainsi la mémoire épisodique, celle des faits (récents puis anciens) qui sont altérés.

A travers l’association des évènements l’hippocampe transforme les souvenirs à court terme en souvenir à long terme. Le cerveau amplifiera spontanément un évènement à forte charge émotionnelle comme le danger, la peur. Le retour de la pensé sur cet évènement l’encrera dans le cerveau en densifiant

NEURO AUDITION

La neuroaudition. Concept créé et développé par Ronald LITAMPHA, Audioprothésite holistique. Soucieux d’optimiser la réhabilitation auditive chez chaque patient, l’association de la psychologie, des neurosciences, la physiopathologie appliqués à l’audition sont devenu une évidence face aux résultats.

Introduction

L’audition est un sens fondamental qui nous permet de communiquer, de percevoir notre environnement et de profiter de la musique et des sons de la nature. Les neurosciences, qui étudient le système nerveux et ses fonctions, jouent un rôle crucial dans la compréhension des mécanismes cérébraux sous-jacents à l’audition. Cet article explore comment les neurosciences éclairent notre compréhension de l’audition, des mécanismes neuronaux aux innovations technologiques.

I. Anatomie et Physiologie de l’Audition

L’oreille humaine est divisée en trois parties principales : l’oreille externe, moyenne et interne. L’oreille externe capte les ondes sonores et les dirige vers le tympan, qui vibre en réponse. Ces vibrations sont transmises à travers les osselets de l’oreille moyenne (marteau, enclume, étrier) jusqu’à la cochlée dans l’oreille interne. La cochlée, remplie de liquide, contient des cellules ciliées qui convertissent les vibrations en signaux électriques. Ces signaux sont ensuite transmis via le nerf auditif aux centres auditifs du cerveau, où ils sont interprétés comme des sons.

II. Mécanismes Neuronaux de l’Audition

Les neurones et les synapses jouent un rôle clé dans la transmission des informations auditives. Les cellules ciliées de la cochlée envoient des signaux électriques aux neurones du nerf auditif, qui les transmettent au tronc cérébral. De là, les signaux sont relayés au cortex auditif dans le lobe temporal du cerveau. La plasticité synaptique, la capacité des synapses à se renforcer ou à s’affaiblir en réponse à l’activité, permet au cerveau de s’adapter aux expériences auditives. Le cortex auditif traite les sons complexes, tels que la parole et la musique, en les décomposant en leurs composants élémentaires.

III. Pathologies et Dysfonctionnements Auditifs

Les troubles auditifs peuvent résulter de diverses causes, allant de la surdité congénitale à la perte auditive liée à l’âge (presbyacousie). Les troubles auditifs centraux, où le problème réside dans le traitement des sons par le cerveau, peuvent également survenir. Les maladies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer, peuvent affecter l’audition en altérant les voies neuronales. La perte auditive neurosensorielle, due à des dommages aux cellules ciliées ou au nerf auditif, est courante et peut être causée par des facteurs génétiques, des infections ou une exposition prolongée à des bruits forts.

IV. Innovations et Avancées en Neurosciences de l’Audition

Les neurosciences ont conduit à des avancées significatives dans le traitement des troubles auditifs. Les technologies d’imagerie, comme l’IRM fonctionnelle, permettent d’étudier le cerveau auditif en action. Les implants cochléaires, des dispositifs électroniques qui remplacent la fonction des cellules ciliées endommagées, ont transformé la vie de nombreuses personnes atteintes de surdité sévère. La recherche en thérapie génique et cellulaire explore des moyens de réparer ou de remplacer les cellules endommagées de l’oreille interne, offrant l’espoir de traitements futurs pour la perte auditive.

V. Applications Pratiques et Perspectives Futures

La réhabilitation auditive, incluant l’utilisation d’appareils auditifs et d’implants cochléaires, est essentielle pour améliorer la qualité de vie des personnes malentendantes. Les recherches en cours visent à développer des traitements plus efficaces et à mieux comprendre les mécanismes neuronaux de l’audition. Les avancées en neurosciences de l’audition ont des implications sociétales importantes, notamment en termes d’inclusion et d’accessibilité pour les personnes atteintes de troubles auditifs.

Conclusion

En résumé, les neurosciences offrent des perspectives précieuses pour comprendre et traiter les troubles auditifs. Les avancées technologiques et les recherches en cours promettent d’améliorer la qualité de vie des personnes malentendantes et de nous rapprocher d’une meilleure compréhension des mécanismes complexes de l’audition. La poursuite des recherches dans ce domaine est essentielle pour continuer à progresser et à offrir de nouvelles solutions aux défis posés par les troubles auditifs.

Sujets à venir:

Les aires auditives de l’audition

Nous verrons les processus cérébraux qui nous permettent d’entendre. Entendre revient à décoder et reconnaître des informations sonores acquis.

Plasticité neurale auto-induite

Comment peut-on stimuler la fabrication de nouveaux neurones malgré l’âge? Nous y répondrons.

NEUROSCIENCES & AUDITION

Adapter la machine aux perception humaines au point qu’il n’en ressente plus la diérence est un art.

Entendre n’est pas comprendre

Un collègue opticien me raconte son expérience avec une de ses clientes. Elle est si profondément malvoyante qu’il lui passe commande d’une toute nouvelle machine grossissante, la plus puissante du marché. Vient le moment d’essaie de la loupe électronique avec la cliente afin de valider son efficacité. Miracle, elle parvient à reconnaitre et à lire chaque lettre après tant d’années. Ce qui est moins réjouissant est qu’elle ne parvient pas à lire les mots. Elle peut enfin les voir mais son trouble visuel est si ancien que son cerveau ne parvient plus à donner du sens aux mots. Son cerveau a désappris la lecture. Il y a donc les symboles que sont les 26 lettres de l’alphabet et les groupements de symboles que forment les mots.

Il en va de même pour l’audition. Tout comme la lecture est un long processus d’apprentissage, la compréhension de ce que l’on entend n’est pas inné. Comme l’œil, l’oreille est un récepteur et un transducteur. Il capte puis transforme une énergie en un autre, assimilable et interprétable par le cerveau. Si le cerveau n’est pas ou peu stimulé à l’exercice de reconnaissance des sons et paroles, il perd en qualité d’interprétation.

Puisque tout ce que l’on entend est soumis à l’interprétation du cerveau, quel est donc le processus neuro auditif?

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