SYNAPTOPATHIE COCHLÉAIRE une SURDITÉ CACHÉE

funky man with headphones making hearing gesture. Un homme portant un casque audio sur la tête tend l’oreille en montrant qu’il n’entend pas bien.

Définition

La synaptopathie cochléaire est une forme de perte auditive cachée qui affecte les synapses entre les cellules ciliées de l’oreille interne et le nerf auditif. Contrairement à d’autres types de pertes auditives, elle n’est pas détectable par les tests auditifs classiques comme l’audiogramme.

Les personnes atteintes de synaptopathie cochléaire peuvent entendre les sons, mais ont souvent des difficultés à comprendre la parole, surtout dans des environnements bruyants1. Cette condition peut être causée par des traumatismes sonores, le vieillissement, ou d’autres facteurs.

Cause et Symptômes

La synaptopathie cochléaire peut être causée par plusieurs facteurs :

  1. Exposition au bruit : Une exposition prolongée à des niveaux sonores élevés peut endommager les synapses entre les cellules ciliées et le nerf auditif1.
  2. Vieillissement : Avec l’âge, les synapses peuvent se détériorer naturellement, même sans exposition à des bruits forts.
  3. Traumatismes sonores : Des bruits soudains et intenses peuvent provoquer des dommages immédiats aux synapses.
  4. Médicaments ototoxiques : Certains médicaments peuvent avoir des effets néfastes sur les cellules ciliées et les synapses.

Les symptômes associés à la synaptopathie cochléaire incluent :

  • Difficulté à comprendre la parole dans des environnements bruyants : Les personnes peuvent entendre les sons, mais ont du mal à distinguer les paroles.
  • Acouphènes : Des bourdonnements ou des sifflements dans les oreilles peuvent être présents2.
  • Hypoacousie : Une diminution de la sensibilité auditive, surtout après une exposition à des bruits forts.
  • Absence de bénéfice des appareils auditifs : Les aides auditives traditionnelles peuvent ne pas améliorer la compréhension de la parole.

1Audition Québec 2Egora

Diagnostique

Pour diagnostiquer la synaptopathie cochléaire, les tests classiques comme l’audiogramme ne suffisent pas. Voici quelques méthodes spécifiques utilisées :

  1. Potentiels évoqués auditifs (PEA) : Ce test mesure les réponses électriques du nerf auditif et du tronc cérébral aux sons. Il peut aider à détecter des anomalies au niveau des synapses1 par l’analyse de la vitesse et de la qualité de propagation de l’influx nerveux..
  2. Otoémissions acoustiques (OEA) : Ce test évalue la fonction des cellules ciliées externes de la cochlée. Bien que les OEA puissent être normales chez les personnes atteintes de synaptopathie cochléaire, elles aident à exclure d’autres types de pertes auditives.
  3. Tests de compréhension de la parole dans le bruit : Ces tests évaluent la capacité à comprendre la parole dans des environnements bruyants, ce qui est souvent difficile pour les personnes atteintes de synaptopathie cochléaire.

Traitements et solutions

Actuellement, il n’existe pas de traitement capable de restaurer les synapses endommagées. Cependant, plusieurs approches peuvent aider à gérer les symptômes :

  1. Aides auditives spécialisées : Certaines aides auditives sont conçues pour améliorer la compréhension de la parole dans le bruit en utilisant des microphones directionnels et des algorithmes de traitement du signal2.
  2. Implants cochléaires : Dans les cas sévères, les implants cochléaires peuvent être une option. Ils stimulent directement le nerf auditif, contournant les synapses endommagées3.
  3. Thérapies expérimentales : Des recherches sont en cours pour développer des traitements capables de régénérer les synapses, comme l’utilisation d’anticorps pour inhiber certaines protéines qui bloquent la croissance neuronale.
  4. Orthophonie : Avec la pause d’aides auditives ou d’implans, l’information emprunte un circuit différent de celui d’origine. Il est nécessaire de combiner l’action du spécialiste du langage à celui de l’audition afin d’amplifier et d’accélérer la réhabilitation sonore.
  5. Kinésithérapie : Dans le cas de pathologies inflammatoires chroniques tels que la polyarthrite rhumatoïde, les traumatismes cervicaux, le drainage suivi de l’inflammation par le kinésithérapeute ralentie fortement la dégradation auditive sur le temps.

1Audition Québec2Egora 3Audiologie Demain

SYNDROME DE COGAN & AUDITION

Dr David G. COGAN (1908 – 1993) est l’ophtalmologiste qui décrit le 1er les caractéristiques de cette maladie rare. C’est alors en 1945 qu’il dépeint le tableau principal mais non exhaustif du la pathologie.

Pavillon d’oreille. Audition

Généralités

Le syndrome de Cogan est une maladie auto-immune rare qui affecte principalement les yeux et les oreilles, mais peut également toucher d’autres parties du corps. Elle se manifeste par une vascularite systémique.

Voici les principaux symptômes de cette inflammation :

Symptômes Oculaires

Symptômes Auditifs et Vestibulaires

Autres Symptômes

  • Cardiovasculaires : Souffles au cœur, claudication (douleur dans les membres pendant l’activité physique).
  • Digestifs : Diarrhées, rectorragies, melæna3.
  • Locomoteurs : Arthralgies, myalgies, lombalgies.
  • Cutané : Rashes érythémateux, purpura, nodosités cutanées.

Le diagnostic du syndrome de Cogan est souvent établi par un examen clinique et des analyses de sang pour exclure d’autres maladies. Le traitement repose principalement sur l’administration de corticoïdes pour réduire l’inflammation.

1Orphanet 2MSD Manuals 3Wikipedia

Caractéristiques

Ophtalmique :

Kératite interstitielle bilatérale (inflammation chronique des couches profondes de la cornée). Cela se manifeste par une photosensibilité accrue, une rougeur et des douleurs oculaires. La vision est trouble, avec une impression de corps étranger, œil larmoyant.

Cochléo-vestibulaire:

L’atteinte est bilatérale. Elle se manifeste par des vertiges, une baisse plus ou moins rapide de l’audition, avec la possible manifestation d’acouphènes. Ces symptômes qui pourraient s’apparenter à la maladie de Ménière peuvent subvenir au premier comme au second plan des symptômes ophtalmiques. Des antigènes auditifs sont retrouvés dans la cochlée. La perte auditive est profonde, nécessitant jusqu’à la pose d’un implant cochléaire pour rétablir une perception sonore.

Réhabilitation auditive 

La réhabilitation de l’audition pour les patients atteints du syndrome de Cogan implique plusieurs approches pour améliorer la qualité de vie et compenser la perte auditive. Voici les principales étapes et méthodes utilisées :

1. Appareils Auditifs

Appareils auditifs RIC, rechargeables avec écouteurs déportés
Appareils auditifs SIGNIA, en contours d’oreille discrets, rechargeables.

2. Implants Cochléaires

3. Thérapies Médicales

4. Rééducation Auditive

5. Support Psychologique

Ces approches combinées peuvent aider les patients atteints du syndrome de Cogan à mieux gérer leur perte auditive et à maintenir une bonne qualité de vie.

Orphanet 1Perrier Audition 3MSD Manuals

ARTHROSE ET SURDITÉ

Arthroses des cervicales

Arthrose des cervicales

L’inflammation est un processus formidable que notre organisme déclenche pour se défendre des agresseurs extérieurs, les antigènes, afin d’assurer l’homéostasie c’est-à-dire l’intégrité des fonctions biologiques du corps. C’est ainsi le rôle que rempli le système immunitaire à travers les anticorps. Mais lorsque cette réponse immunitaire devient chronique, elle se retourne contre l’organisme et crée de nombreux déséquilibres aux conséquences diverses.

Arthrose cervicale illustration of the cervical spine

Les parties du corps concernées par cette réponse immunitaire subissent donc une inflammation qui se caractérise par un œdème qui est le gonflement de la zone, la monté en température et la possible douleur de celle-ci.

Dans le cas de l’arthrose cette œdème intervient suite à l’apparition de lésions articulaires auto-immunes ou fonctionnelles. Cette inflammation n’est douloureuse que dans 50% des cas mais toujours elle apparait de façon épisodique, sous la forme de crises inflammatoires.

Conséquences

  • Cervicalgie
  • Névralgies cervico-brachiales (douleurs au(x) bras, sein(s), omoplate, tête)
  • Myélopathies dues à la compression du canal rachidien

Solutions

Contrairement aux articulations des membres, une opération est rarement envisagée pour le cou. Les moyens de soulager les douleurs sont médicamenteux. Ils font baisser l’inflammation, mais aucun traitement n’existe sur les causes de ces crises. Le changement de l’hygiène alimentaire a néanmoins une incidence positive, combiné aux massages réalisés par les kinésithérapeutes.

Une alimentation au pH plus basique donc moins acide prévient le processus inflammatoire.

Arthrose de la mâchoire

Le mouvement de la mâchoire est une action conjointe de muscles, de tendons et ligaments qui permettent la jonction de deux os, celui de l’os temporal et de la mandibule. C’est une articulation de type « diarthrose » ou bicondylaire car présence de synovie. L’intégrité de cette articulation nous permet la mastication, la déglutition, la phonation. Elle est notamment remarquable lors du bâillement.

L’arthrose de la mâchoire dit troubles de l’ATM ou « troubles de l’articulation temporo-mandibulaire » se caractérisent par des douleurs diffuses dans les zones du cou, des dents, de la mâchoire près des oreilles.

Audition et arthrose cervico-temporo-mandibulaire

Le retentissement des inflammations chroniques des cervicales et/ou temporo-mandibulaires est à ne pas négliger. La sténose que crée chaque poussée inflammatoire conduit à une ischémie chronique du système cochléo-vestibulaire. Les dommages dans ce cas là sont tout autant endo que rétro-cochléaires. Toutes les cellules qui composent la cochlée ainsi que le système nerveux conduisant l’information vers le tronc cérébral peuvent être endommagées de façon indifférenciée. Nous parlons alors de troubles cochléo-vestibulaires (TCV) dues aux affections cervico-temporo-mandibulaires (ACTM).

Caractéristiques

Lors de l’examen ORL, la tympanométrie révèle l’absence d’otite, mais à l’otoscopie une forte inflammation de la partie osseuse du conduit auditif est observée lors de la poussée inflammatoire.

Les caractéristiques physiques sont le manque de fluidité dans le mouvement de la mâchoire (blocage, à-coups, craquements), douleurs musculaire voir cartilagineux (oreille).

Effets sur l’audition et l’équilibre

Les inflammations chroniques du cou souvent associé à ceux des ATM entraine un gonflement des tissus (œdème) qui altère la microcirculation sanguine. L’alimentation en oxygène, en nutriments et autres éléments qui assurent l’homéostasie des organes de la sphère ORL est altéré. L’élimination des déchets du fonctionnement cellulaire provoque l’accumulation de toxines. L’organe cochléo-vestibulaire est d’autant plus en souffrance qu’il se trouve en toute fin de réseau sanguin. La cochlée ne comportant qu’environ 16 000 cellules ciliées, l’ischémie (privation d’oxygène) a un rapide retentissement sur le seuil auditif ainsi que l’intelligibilité. Nous parlons là d’atteintes endo et rétro-cochléaire qui diminuent progressivement et inéluctablement les voies neurosensorielles de l’audition si les mesures adéquates ne sont pas mises en place rapidement pour en diminuer les effets.

L’impacte sur la sphère auditive se manifeste par:

  • otalgie (douleur de l’oreille externe et moyenne).
  • acouphènes transitoire, impulsionnel (rythme cardiaque) ou continus. Ils peuvent aussi apparaitre pour ne plus jamais disparaitre.
  • diminution de l’acuité auditive donnant une sensation d’oreille dans le coton (comme une impossibilité de décompression).
  • instabilités positionnelles à vertiges.
  • l’hyperacousie.
  • perte auditive mixte. Les osselets sont liés par des articulations qui elles aussi sont impactées par ces inflammations. Une altération de la fonction de transfert de la chaîne tympano-ossiculaire crée au même titre que les otites un frein à la transmission de l’énergie sonore.

Solutions

  • Dentiste: Il est crucial que chaque dents extraite, notamment les molaires, soient remplacées car elle participent au maintient cohérent de la mâchoire. Ainsi, cela évite une usure prématurée de cette articulation lors de mouvements et pressions à la mastication.
  • Médecin généraliste : Consulter son médecin pour toute médication. S’il le juge nécessaire il vous oriente vers un ORL pour des examens ciblés et une attention adéquate.
  • Kinésithérapeute : Une action régulière de massage en kinésithérapie favorisent le drainage de l’inflammation afin de faciliter l’oxygénation de la sphère ORL.
  • Nutritionniste : Alimentation faible en pH acide comme les viandes rouges et le lactose.
  • Audioprothésiste : prendre rendez-vous afin de vérifier son acuité à travers un bilan auditif gratuit et obtenir les meilleurs conseils afin de maintenir ou de retrouver un confort auditif. (confort auditif n’est pas synonyme d’audition initiale)

ARTHROSE, ARTHRITE, POLYARTHRITE RHUMATOIDE

Arthrose, inflammations chroniques aux lourdes conséquences.

Qui dit mouvement dit articulation. Notre structure osseuse nous permet la stature érigée mais sans articulation nous serions de magnifiques statuts. Ainsi, les articulations qui nous permettent de nous mouvoir sont constituées de cavités synoviales renfermant la synovie, de capsules articulaires, de ligaments, des tendons des muscles et deux os distincts qui partagent une même articulation.

Les articulations du corps sont classées en trois catégories différentes:

  • fibreuse (tissu fibreux).
  • cartilagineuse.
  • synoviale.

Nous avons coutume d’assimiler les douleurs articulaires à l’âge. Pourtant, nous observons que ces douleurs peuvent concerner certains enfants à travers l’Arthrite Juvénile Idiopathique ou Polyarthrite Rhumatoïde Juvénile. Les jeunes adultes d’environ 20 ans concernés par les douleurs articulatoires souffrent notamment des cervicales, des mandibules, des épaules et du dos. Avec l’âge, la dégénérescence articulaire est augmentée.

Facteurs

L’arthrose primitive est lié à l’âge. C’est une dégénérescence du cartilage qui évolue en arthrite quand la membrane synoviale est affectée. Avec le temps, l’homéostasie musculaire s’altérant, le gainage de certaines articulations se retrouve affaiblie, augmentant une fragilité des tendons, favorisant l’augmentation des frottements et l’usure prématurée du cartilage. L’otospongiose est aussi un facteur aggravant.

L’arthrose secondaire est dit « pathologique ». Non liée à l’âge, elle peut avoir des raisons génétique (maladie auto-immunes), être la conséquence de problème se santé induisant une réponse inflammatoire , une sensibilité alimentaire (lactose,…), une sursollicitassions de sa structure physique (sport intensif, métiers physiques, accidents,…) qui entraine une cicatrisation de l’articulation suite à une blessure ou des lésions à répétition. Cette faiblesse articulaire se retrouve dans certains syndromes où la caractéristique d’hyperlaxité est présente. C’est le cas du syndrome d’Ehlers-Danlos.

Symptômes

Les lésions du cartilage sont réversible jusqu’à la disparition de l’hormone de croissance. Tant que la membrane synoviale est intacte et que les déchets des lésions sont correctement éliminés, le cartilage qui se renouvelle tous les 3 mois sera remplacé. L’arthrite qui est la manifestation douloureuse de l’arthrose n’apparait qu’à partir du moment où le déficit de renouvellement cartilagineux aboutit à une disparition de celui-ci.

La polyarthrite rhumatoïde est une affection qui atteint de multiples articulations du corps entrainant fortes douleurs allant jusqu’à leur déformation.

INPACTES SUR L’AUDITION

Les maladies articulaires comme l’arthrose, l’arthrite et la polyarthrite rhumatoïde peuvent avoir des impacts variés sur l’audition. Voici comment chacune de ces conditions peut affecter l’audition :

Arthrose

Arthrite

Polyarthrite Rhumatoïde

Ces impacts montrent l’importance d’une prise en charge multidisciplinaire pour les patients atteints de ces maladies, incluant des soins auditifs réguliers.

1Annuaire Audition 2Audika 3Forom Ecoute

Audition et Syndrome d’Ehlers-Danlos (SED)

Le syndrome d’Ehlers-Danlos (SED) est une maladie génétique qui affecte les tissus conjonctifs, qui sont essentiels pour soutenir et structurer la peau, les tendons, les ligaments, les vaisseaux sanguins et les organes internes. Dans le cas du SED, les tissus conjonctifs deviennent anormalement fragiles et élastiques en raison de défauts dans la production de collagène, une protéine clé pour leur force et leur élasticité.

Les principaux effets sur les tissus conjonctifs incluent :

  • Hyperlaxité articulaire : Les articulations deviennent extrêmement flexibles, ce qui peut entraîner des entorses et des luxations fréquentes.
  • Hyperélasticité cutanée : La peau peut s’étirer plus que la normale et peut être plus fragile, se déchirant facilement.
  • Fragilité des tissus : Les vaisseaux sanguins et les organes peuvent être plus susceptibles de se rompre ou de se blesser.

Ces anomalies peuvent entraîner divers symptômes et complications, rendant la gestion de la maladie complexe et nécessitant souvent une approche multidisciplinaire.

Définition du SED au plan moléculaire

Le syndrome d’Ehlers-Danlos perturbe les tissus conjonctifs au niveau moléculaire principalement en affectant la production et la structure du collagène, une protéine essentielle pour la force et l’élasticité des tissus1.

Voici quelques-unes des perturbations moléculaires spécifiques :

  1. Mutations génétiques : Les différents types de SED sont causés par des mutations dans des gènes spécifiques qui codent pour les protéines de collagène ou des enzymes impliquées dans la modification du collagène. Par exemple, le SED vasculaire est souvent lié à des mutations du gène COL3A1, qui code pour le collagène de type III.
  2. Défauts de biosynthèse : Les mutations peuvent entraîner des anomalies dans la biosynthèse du collagène, rendant les fibres de collagène anormalement fragiles ou élastiques. Altération des cellules de soutien dit tissus conjonctif dans le SED ou syndrome d’Ehlers-Danlos
  3. Altérations de la matrice extracellulaire : Les anomalies dans la structure du collagène affectent la matrice extracellulaire, perturbant ainsi la cohésion et la stabilité des tissus conjonctifs.

Ces perturbations entraînent les symptômes caractéristiques du SED, tels que l’hyperlaxité articulaire, l’hyperélasticité cutanée et la fragilité des tissus.

Répercutions du SED sur l’audition?

Les perturbations moléculaires spécifiques du SED peuvent avoir des effets significatifs sur le fonctionnement cellulaire de la cochlée, l’organe de l’audition situé dans l’oreille interne. Voici comment ces perturbations peuvent agir :

Continuer la lecture de « Audition et Syndrome d’Ehlers-Danlos (SED) »

Genèse d’une émotion

Les 2 systèmes au départ des émotions sont le système nerveux central et le cerveau. A la suite d’un évènement factuel le système limbique s’active et génère une réponse vive, immédiate. Le système neurovégétatif crée une émotion primaire.

Le souvenir de ce même évènement sera de l’ordre de l’émotion secondaire. L’émotion généré par ce même souvenir part du cortex frontal. Elle est plus longue dans sa réponse physiologique, et de moindre intensité, ses effets sont plus durables.

Puis, activé par les neurotransmetteurs que libérèrent ces derniers, le système endocrinien entre en jeu par la sécrétion d’hormones spécifiques. C’est hormones vont induire une réponse physique spécifique en fonction du stimulus de départ.

En résumé, une émotion se décompose en 3 temps :

  • cognitive: du système limbique ou du cortex frontal (concentration/perte de connaissance, hypervigilance/absence, créativité/blocage, efficacité accrue, …)
  • hormonale: monté/baisse de la température corporelle, transpiration/sensation de froid, rougeur/pâleur, …
  • motrice: réflexes accrus, course vers/fuite, force décuplée, immobilisme (tétanie) …

HIPPOCAMPE

L’hippocampe est le siège de la mémoire où résident la « mémoire épisodique » et la « mémoire spatiale ». La mémoire épisodique renferme les évènements, les faits. La mémoire spatiale contient les plans, itinérerais et lieux.

Il renferme la mémoire à long terme à travers l’apprentissage le stockage d’un évènement ou d’une information.

L’AMYGDALES

En forme de double amande, les amygdales ont une double fonction. Celui de réguler les émotions et celui d’encrer le souvenir dans la mémoire à travers les émotions justement.

Liens entre :

  • hippocampe et mémoire : L’hippocampe est une structure qui fait partie du lobe temporale. Il fait parti du système limbique ou « cerveau primitif » qui intervient dans l’humeur, la libido, le plaisir, la motivation, la faim et joue un rôle important dans l’apprentissage et la mémoire.
  • hippocampe et stress :
  • hippocampe et amygdale :
  • hippocampe et hypothalamus :
  • hippocampe et Alzheimer : Sa structure se voit détériorée dans la maladie d’Alzheimer. Ainsi la mémoire épisodique, celle des faits (récents puis anciens) qui sont altérés.

A travers l’association des évènements l’hippocampe transforme les souvenirs à court terme en souvenir à long terme. Le cerveau amplifiera spontanément un évènement à forte charge émotionnelle comme le danger, la peur. Le retour de la pensé sur cet évènement l’encrera dans le cerveau en densifiant

NEURO AUDITION

La neuroaudition. Concept créé et développé par Ronald LITAMPHA, Audioprothésite holistique. Soucieux d’optimiser la réhabilitation auditive chez chaque patient, l’association de la psychologie, des neurosciences, la physiopathologie appliqués à l’audition sont devenu une évidence face aux résultats.

Introduction

L’audition est un sens fondamental qui nous permet de communiquer, de percevoir notre environnement et de profiter de la musique et des sons de la nature. Les neurosciences, qui étudient le système nerveux et ses fonctions, jouent un rôle crucial dans la compréhension des mécanismes cérébraux sous-jacents à l’audition. Cet article explore comment les neurosciences éclairent notre compréhension de l’audition, des mécanismes neuronaux aux innovations technologiques.

I. Anatomie et Physiologie de l’Audition

L’oreille humaine est divisée en trois parties principales : l’oreille externe, moyenne et interne. L’oreille externe capte les ondes sonores et les dirige vers le tympan, qui vibre en réponse. Ces vibrations sont transmises à travers les osselets de l’oreille moyenne (marteau, enclume, étrier) jusqu’à la cochlée dans l’oreille interne. La cochlée, remplie de liquide, contient des cellules ciliées qui convertissent les vibrations en signaux électriques. Ces signaux sont ensuite transmis via le nerf auditif aux centres auditifs du cerveau, où ils sont interprétés comme des sons.

II. Mécanismes Neuronaux de l’Audition

Les neurones et les synapses jouent un rôle clé dans la transmission des informations auditives. Les cellules ciliées de la cochlée envoient des signaux électriques aux neurones du nerf auditif, qui les transmettent au tronc cérébral. De là, les signaux sont relayés au cortex auditif dans le lobe temporal du cerveau. La plasticité synaptique, la capacité des synapses à se renforcer ou à s’affaiblir en réponse à l’activité, permet au cerveau de s’adapter aux expériences auditives. Le cortex auditif traite les sons complexes, tels que la parole et la musique, en les décomposant en leurs composants élémentaires.

III. Pathologies et Dysfonctionnements Auditifs

Les troubles auditifs peuvent résulter de diverses causes, allant de la surdité congénitale à la perte auditive liée à l’âge (presbyacousie). Les troubles auditifs centraux, où le problème réside dans le traitement des sons par le cerveau, peuvent également survenir. Les maladies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer, peuvent affecter l’audition en altérant les voies neuronales. La perte auditive neurosensorielle, due à des dommages aux cellules ciliées ou au nerf auditif, est courante et peut être causée par des facteurs génétiques, des infections ou une exposition prolongée à des bruits forts.

IV. Innovations et Avancées en Neurosciences de l’Audition

Les neurosciences ont conduit à des avancées significatives dans le traitement des troubles auditifs. Les technologies d’imagerie, comme l’IRM fonctionnelle, permettent d’étudier le cerveau auditif en action. Les implants cochléaires, des dispositifs électroniques qui remplacent la fonction des cellules ciliées endommagées, ont transformé la vie de nombreuses personnes atteintes de surdité sévère. La recherche en thérapie génique et cellulaire explore des moyens de réparer ou de remplacer les cellules endommagées de l’oreille interne, offrant l’espoir de traitements futurs pour la perte auditive.

V. Applications Pratiques et Perspectives Futures

La réhabilitation auditive, incluant l’utilisation d’appareils auditifs et d’implants cochléaires, est essentielle pour améliorer la qualité de vie des personnes malentendantes. Les recherches en cours visent à développer des traitements plus efficaces et à mieux comprendre les mécanismes neuronaux de l’audition. Les avancées en neurosciences de l’audition ont des implications sociétales importantes, notamment en termes d’inclusion et d’accessibilité pour les personnes atteintes de troubles auditifs.

Conclusion

En résumé, les neurosciences offrent des perspectives précieuses pour comprendre et traiter les troubles auditifs. Les avancées technologiques et les recherches en cours promettent d’améliorer la qualité de vie des personnes malentendantes et de nous rapprocher d’une meilleure compréhension des mécanismes complexes de l’audition. La poursuite des recherches dans ce domaine est essentielle pour continuer à progresser et à offrir de nouvelles solutions aux défis posés par les troubles auditifs.

Sujets à venir:

Les aires auditives de l’audition

Nous verrons les processus cérébraux qui nous permettent d’entendre. Entendre revient à décoder et reconnaître des informations sonores acquis.

Plasticité neurale auto-induite

Comment peut-on stimuler la fabrication de nouveaux neurones malgré l’âge? Nous y répondrons.

NEUROSCIENCES & AUDITION

Adapter la machine aux perception humaines au point qu’il n’en ressente plus la diérence est un art.

Entendre n’est pas comprendre

Un collègue opticien me raconte son expérience avec une de ses clientes. Elle est si profondément malvoyante qu’il lui passe commande d’une toute nouvelle machine grossissante, la plus puissante du marché. Vient le moment d’essaie de la loupe électronique avec la cliente afin de valider son efficacité. Miracle, elle parvient à reconnaitre et à lire chaque lettre après tant d’années. Ce qui est moins réjouissant est qu’elle ne parvient pas à lire les mots. Elle peut enfin les voir mais son trouble visuel est si ancien que son cerveau ne parvient plus à donner du sens aux mots. Son cerveau a désappris la lecture. Il y a donc les symboles que sont les 26 lettres de l’alphabet et les groupements de symboles que forment les mots.

Il en va de même pour l’audition. Tout comme la lecture est un long processus d’apprentissage, la compréhension de ce que l’on entend n’est pas inné. Comme l’œil, l’oreille est un récepteur et un transducteur. Il capte puis transforme une énergie en un autre, assimilable et interprétable par le cerveau. Si le cerveau n’est pas ou peu stimulé à l’exercice de reconnaissance des sons et paroles, il perd en qualité d’interprétation.

Puisque tout ce que l’on entend est soumis à l’interprétation du cerveau, quel est donc le processus neuro auditif?

Continuer la lecture de « NEUROSCIENCES & AUDITION »

HELLO!

diverse female psychotherapist and male patient shaking hands in studio

Bienvenue sur cette page consacrée à l’audition en neuroscience. Tu veux savoir comment protéger ton audition, comment la soigner ou encore comment vivre ta mal-audition avec plus de sérénité? Tu es au bon endroit. Tu es professionnel de santé et tu souhaites optimiser ton accompagnement? Tu es au bon endroit. Je suis Audioprothésiste Hospitalier, professionnel de l’appareillage auditif, passionné de neuroscience et d’une profonde bienveillance. Je me fais le plaisir de te partager mes connaissances, mes expériences et analyse en neurologie auditive.

Que ce soit de façon naturelle et/ou technologique, je t’apporte toutes les actions à mettre en œuvre pour la protection et le soin de ton audition. Mes nombreuses expériences à travers l’Europe et les Caraïbes m’ont démontré l’importance d’une prise en charge holistique, globale de la fonction auditive. Mes patients me poussent en permanence à grandir afin de leur apporter ma différence. Ne pouvant pas être physiquement partout, je crée ce blog pour eux, pour mes collaborateurs et pour tous.

La fonction auditive qui est de capter de transformer et d’utiliser l’information sonore, est intégrée par le « normo-entendant » comme acquise pour la vie. On ne s’imagine jamais en être un jour privé. On n’y prête strictement aucun soin jusqu’à ce qu’elle nous trahisse. Pourtant il s’agit bien là du « capital auditif » qui décline à l’usage et avec le temps. Alors, que faire lorsque nos oreilles sont « cassées »? Peut-on les réparer et retrouver son confort auditif de base? Si elle n’est pas « réparable » quelle sont les moyens d’atténuer ses dysfonctions? Peut-on retrouver une sérénité de vie?

Dans la grande majorité des personnes souffrants de défaillance(s) auditive(s) il existe un « avant » et un « après ».

Je suis Ronald Litampha, fondateur de NeuroAudition, entendre pour changer de vie. Je t’accompagne dans ta nouvelle vie sonore, car de tes petites victoires à créer ton bien-être, une vie épanouissante se trouve au bout du chemin. Nous sommes tous inter-neuroconnectés à travers nos échanges verbaux et/ou non verbaux. Ils est donc indispensable de s’entendre pour un « mieux vivre ensembles ». Et cela commence par nos oreilles, nos fenêtres sonore sur le monde.